Le monument de Tamazirt a été édifié en 1910 pour célébrer la construction de la route reliant Tizi-Ouzou à Fort-National, en juin 1857.
Ce lieu était un point d'étape dans la longue montée vers Fort-National comme en témoignent nombreuses cartes postales ou des photos de familles (colons) s'y arrêtant pour prendre la pose. Jean de Crescenzo dans ses "Chroniques Tizi-Ouziennes" l'évoquait ainsi :
La route de Fort National, elle-même avec ses virages, était un élément du paysage tellement mythique que son évocation était incontournable dans tous les récits (historiques, de voyages, souvenirs personnels). Elle était représentée en carte postale à diverses époques, comme celle des "lacets d'Adeni" et elle était évoquée que dans le guide Michelin comme parcours offrant de superbes panorama vers la vallée du Sébaou puis vers le Djudjura.
La route est toujours l'artère principale reliant Tizi-Ouzou à Larbaa-Nath-Irathen. Le monument quant à lui a été détruit (années 80?) et un château d'eau dissimulé par un mur en parpaing occupe son emplacement.
HISTORIQUE :
C'est en Juin 1910 que Mr Jonnart, Gouverneur Général de l'Algérie, a fait élever ce monument "pour perpétuer le souvenir de l'oeuvre accomplie par l'Armée d'Afrique "
L'obélisque est une des formes architecturales privilégiées en France pour ce type de monuments érigés sur des placettes de villages ou des lieux stratégiques, tant en France métropolitaine que dans ses colonies.
Ce lieu était un point d'étape dans la longue montée vers Fort-National comme en témoignent nombreuses cartes postales ou des photos de familles (colons) s'y arrêtant pour prendre la pose. Jean de Crescenzo dans ses "Chroniques Tizi-Ouziennes" l'évoquait ainsi :
"Situé au bord de la route, trois km avant d'arriver à hauteur du village de Tamazirt, le monument de Tamazirt était bien connu des voyageurs qui s'arrêtaient fréquemment pouradmirer le paysage et se faire photographier au pied de la colonne.A peine arrêtés, ils étaient souvent entourés de plusieurs gamins, élèves de l'école de Tamazirt, fiers de montrer leur savoir, et récitant avec application les récitations apprises dans leur classe. Une petite pièce souvent les récompensait."
La route de Fort National, elle-même avec ses virages, était un élément du paysage tellement mythique que son évocation était incontournable dans tous les récits (historiques, de voyages, souvenirs personnels). Elle était représentée en carte postale à diverses époques, comme celle des "lacets d'Adeni" et elle était évoquée que dans le guide Michelin comme parcours offrant de superbes panorama vers la vallée du Sébaou puis vers le Djudjura.
La route est toujours l'artère principale reliant Tizi-Ouzou à Larbaa-Nath-Irathen. Le monument quant à lui a été détruit (années 80?) et un château d'eau dissimulé par un mur en parpaing occupe son emplacement.
HISTORIQUE :
C'est en Juin 1910 que Mr Jonnart, Gouverneur Général de l'Algérie, a fait élever ce monument "pour perpétuer le souvenir de l'oeuvre accomplie par l'Armée d'Afrique "
L'obélisque est une des formes architecturales privilégiées en France pour ce type de monuments érigés sur des placettes de villages ou des lieux stratégiques, tant en France métropolitaine que dans ses colonies.
Edition "Hôtel des Touristes" de Fort-National |
La base du monument portait l'inscription suivante :
AU LENDEMAIN DE LA PRISE DU MASSIF DE LA GRANDE KABYLIE ,
SUR L'ORDRE DU MARÉCHAL RANDON,
GOUVERNEUR GÉNÉRAL COMMANDANT LA COLONNE EXPÉDITIONNAIRE,
ET SOUS LA DIRECTION DU GÉNÉRAL DE CHABAUT LATOUR
COMMANDANT SUPÉRIEUR DU GÉNIE EN ALGÉRIE
LES TROUPES DES TROIS DIVISIONS RENAULT, DE MAC MAHON ET YOUSOUF
ONT CONSTRUIT CETTE ROUTE EN DIX-SEPT JOURS DU 5 AU 21 JUIN 1857.
------O-----
MR JONNART GOUVERNEUR GÉNÉRAL DE L’ALGÉRIE A FAIT ÉLEVER CE MONUMENT
POUR PERPÉTUER LE SOUVENIR DE L'OEUVRE ACCOMPLIE PAR L’ARMÉE D'AFRIQUE
JUIN 1910
(source : chroniques Tizi Ouziennes de Jean de Crescenzo)
Belle carte aux lignes pures réalisée suivant le procédé du photochrome. Edition du Petit Kabyle |
Lorsque
j'avais partagé ces photos sur Facebook, plusieurs personnes avaient déploré "la
démolition systématique des vestiges coloniaux" sauf un commentaire
véhément qui évoquait les conditions de la construction de cette route : "Oui,
nous l'avons détruit.....les colonisateurs, les exterminateurs, les
déportateurs de population ont omis d"écrire sur leur plaque que cette
route a été réalisée par les BRAS et la SUEUR des prisonniers KABYLES"