mercredi 16 octobre 2013

Larbaa Nath Irathen 1973/1974

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La SNED, Société nationale d'édition et de diffusion a publié une série de cartes postales couleurs de la ville en 1973 et 1974. 

Ces photos donnent un aperçu de ce qu'était Larbaa-Nath-Irathen au début des années 70, alors qu'elle entame sa mutation. Le centre ville apparait identique à ce qu'il était durant la période coloniale sans construction neuve remarquable, mais la série compte une des premières cartes postales de l'extension de la ville vers la route de l’Hôpital.

La ville est encore trés boisée, et la rue principale est dénommée "Abane Ramdane".

Vue Générale (depuis le minaret de la mosquée)
Au premier plan à gauche, la mairie, le cercle militaire et le mess des officiers encore existants
A droite la cité des 32 logements.
Cette vue montre clairement la morphologie en gradins de la ville, avec à son sommet la Caserne séparée du centre ville par un massif d'arbres.
Le centre civile historique dont les bâtiments épousent la route et les courbes du terrains, entre la rue d'en haut, la rue Abane Ramdane (avant de devenir Colonel Amirouche) et la rue d'en bas où se trouvent l'école et où le tissus urbain est plus aléatoire, se conformant aux langues de terrains constructibles dans un relief constrasté.
"Rue Abane Ramdane" devant la mairie.
"Rue Abane Ramdane" Entrée de la ville avec le fameux pignon où était écrit BYRHH
Sur la gauche de la carte on peut distinguer successivement l'école de Garçons, la cité des 32 logements et le minaret de la mosquée.
Verso de la carte précédente.
"Vue Générale" - Extension vers le Nord Ouest de la ville, côté CEG

Cette vue montre les prémices de l'extension de la ville, dans une forme typique des années 70, où de grands ensembles , logements ou équipements, sont implantés selon les assiettes foncières disponibles et sans relations les uns avec les autres (taille, orientation, distribution)...
Le tracé des routes d’accès principales et secondaires montrent qu'elles ne sont que le résultat d'exigences de distribution, sans réflexion sur l'ensemble de l'espace urbain.

Ce type de tissu urbain va générer le désordre fonctionnel, visuel et spatial qui s'est généralisé et amplifié à présent dans les quartiers périphériques de la ville. 





A PROPOS DE LA SNED : 
"la Société nationale d'édition et de diffusion (SNED), devenue l'Entreprise nationale algérienne du livre (ENAL) en 1983, était une entreprise publique d'Algérie, ayant pour activité l'édition et la distribution. Créée en 1966, elle fut dissoute en 1998.

Elle est le fruit de la nationalisation d'Hachette Algérie, suite à l'indépendance." (source Wikipédia)

1 commentaire:

  1. pour la dernière photo croix tu que si tu comparer l’état actuelle de l'urbanisme comme il a été conçu que quelle que part celui qui a développe le soit disant agrandissement ou l’extension de la ville a du faire c’est Eudes en Palestine ou au Pakistan cet lamentable en dirait un gisement de gaz de schiste amicalement said leklou

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